Petit tour du monde : LIRE !

Espoir ? 171 millions de personnes cesseraient d’être pauvres si tous les enfants des pays à faible revenu sortaient de l’école en sachant lire selon l’Unesco.

Etat des lieux : 100 millions de femmes de pays à faibles revenus sont incapables de lire une phrase – 781 millions d‘adultes sont analphabètes (64% de femmes).

Les «  pays riches » agissent (???)  L’UNESCO  déclare que le partenariat mondial pour l’éducation baisse : de moins 6% entre 2010 et 2011, de 3% en 2012, compromettant gravement les objectifs mondiaux …  et sur les progrès de ceux qui sont dans le besoin.

L’ONU déclare que l’éducation n’a reçu que 2 ,4% de l’aide humanitaire en 2013 sur les 4% fixés.

Des projets autour de nous

En Finlande : C’est la fin d’une époque. À partir de 2016, les enfants vont abandonner leurs cahiers d’écriture et leurs stylos. Ils n’apprendront plus à écrire à la main, mais sur un clavier, selon un blog de la BBC qui reprend l’article d’un journal finlandais.  Fini les mots doux écrits sur un morceau de papier pendant un cours …intéressant.

Au Canada : Dans la ville de Prince Albert la municipalité teste un système de récompenses des bonnes actions auprès des enfants. (Bons d’achats pour hamburgers, tickets de cinéma…) à ceux qui traversent prudemment la route, utilisent les poubelles publiques…But : créer des relations de confiance. Et pour les adultes ?

Retour en France

Selon un sondage récent 73 % des parents d’élèves sont favorables à la réduction de l’importance des notes dans l’évaluation.

Les inégalités d’accès aux études

Selon un sondage publié fin novembre, 7 Français sur 10 estiment que l’école ne garantit pas l’égalité des chances.

Prés de 15,7% des étudiants ont des parents employés et 14,8% des parents ouvriers alors que ces catégories professionnelles représentent 27,6 et 20,2% des actifs occupés. 37,1% des étudiants ont des parents cadres ou exerçant des professions intellectuelles supérieures (18,6% des actifs).

Des inquiétudes

44,3% de la population vivant dans les ZUS (zones urbaines sensibles) est peu ou pas diplômée (19,7% hors des ZUS).

Une réflexion :  Celle du conseil supérieur des programmes :

Préférer un barème de 4 à 6 niveaux aux notes.

Plus de moyennes : on ne pourra plus compenser sa faiblesse dans une matière par sa force dans une autre.

Plus de coefficients ; aucune matière ne serait supérieure à une autre.

La réflexion est à suivre…

En sommes-nous vraiment conscients ?

43491 enfants n’étaient pas  scolarisés en primaire en France en 2012 (27 000 en 2007).

Et savons-nous que :

Après sa consultation nationale auprès des 6-18 ans en France, l’UNICEF annonce que 43% des enfants sont en souffrance psychologique,

44% se sentent angoissés à l’idée de ne pas réussir, 20% fument régulièrement ; 23% boivent de l’alcool et ont été ivres ; 11% ont fait des tentatives de suicide.

Les jeux dangereux

sont toujours très pratiqués, qu’ils soient dits de non oxygénation, d’attaque ou de défi (foulard, tomate = étranglement volontaire).  36% des 10-17 ans y ont déjà été exposés , 10% y ont joué.

 Pour méditer un peu

Le livre d’Eric Sadin «  l’humanité augmentée… » à propos de l’usage des tablettes en classe.

Il appelle à une réflexion : « l’apparence d’objectivité revêtue par l’information en ligne imposera son propre régime de vérité, au détriment de la parole de l’enseignant, nécessairement empreinte d’irrégularités, de moments de doutes, de contradictions ».

L’Auteur précise bien que ce qui le choque n’est pas l’introduction de la tablette mais sa portée massive et exclusive.

Pour vous détendre,  feuilletez également  le dictionnaire absurde et impertinent de la vie à l’école (Raymond Ané). Il est plus «  digeste » que l’essai du philosophe précité !

 

Pierre Laumant : les anciens se souviennent de ce grand militant laïque,  discret mais écouté. Il fut Vice-Président de la Fédération. Il nous a quittés. Nos pensées vont vers sa famille et en particulier vers sa fille Catherine Rouet, Vice- présidente de l’UDDEN 92 à qui nous présentons nos sincères condoléances.